[Français ci-dessous] Rachidi Francisco, Ulrich Djido and Aurore Hounnou, from the Abomey-Calavi University in Cotonou, propose a project that seeks to encourage and train farmers of the peri-urban area of Grand Popo to convert from conventional to organic horticulture. The Grand Popo area is known for the highest concentration of horticultural plots in southern Benin, with most farmers applying chemical inputs for pest control and fertilization. Many farmers express their wish to produce their crops without chemicals, but don’t know how to do it nor where to get the organic inputs. The team aims at facilitating the availability of organic pest control inputs and training farmers to convert to organic horticulture, while raising awareness about the harmful consequences of the application of chemical inputs. The team expects to train 250 different farmers in the area in 10 different sessions, using a demonstration plot that applies agroecological principles and organic techniques to fertilize the crops and manage pests. Among the trained farmers, five will be selected to have agroecological demonstration plots developed in their farms, in order to further expand the outreach of the good practices promoted by the project.
Encourager l’horticulture sans produits chimiques à Grand Popo, au Bénin
Rachidi Francisco, Ulrich Djido et Aurore Hounnou, de l’Université Abomey-Calavi de Cotonou, proposent un projet qui vise à encourager et à former les agriculteurs de la zone périurbaine de Grand Popo à se convertir de l’horticulture conventionnelle à l’horticulture biologique. La région de Grand Popo est connue pour la plus forte concentration de parcelles horticoles dans le sud du Bénin, la plupart des agriculteurs utilisant des intrants chimiques pour la lutte contre les parasites et la fertilisation. De nombreux agriculteurs expriment le souhait de produire leurs cultures sans produits chimiques, mais ne savent pas comment s’y prendre ni où se procurer les intrants biologiques. L’équipe vise à faciliter la disponibilité d’intrants biologiques pour la lutte contre les parasites et à former les agriculteurs à se convertir à l’horticulture biologique, tout en les sensibilisant sur les conséquences néfastes de l’application d’intrants chimiques. L’équipe prévoit de former 250 agriculteurs différents dans la région en 10 sessions différentes, en utilisant une parcelle de démonstration qui applique les principes agroécologiques et les techniques biologiques pour fertiliser les cultures et lutter contre les parasites. Parmi les agriculteurs formés, cinq seront sélectionnés pour faire développer des parcelles de démonstration agroécologiques dans leurs exploitations, afin d’étendre encore la portée des bonnes pratiques promues par le projet.