[Français ci-dessous] The caravan spent the day in the field with the Tiipaalga and NewTree associations, to meet some of the farmers benefiting from their agro-ecological interventions, one hour north of Burkina Faso’s capital Ouagadougou. We were also joined by students and representatives of Global Water Partnership, INERA and Echo. We visited villages where women trained by Tiipaalga built improved “three stone stoves”, which consume less wood and reduce CO2 emissions. Traditionally, most women in the area cook using three stones as a support for their cooking pots, which have symbolic meanings and are part of the local culture. The improved stoves keep the stones as a support but add a structure made of clay, straw and cow dung, which improves its efficiency and reduces CO2 emissions, as well as the risk of burning. The improved efficiency allowed for a significant reduction in the deforestation in the area, and the villagers say the natural vegetation has been allowed to regenerate. All of the women in the village where the training took place have adopted the improved stoves, and the innovation is quickly spreading to neighboring villages.
We also visited farmers applying techniques such as zaï holes, “half-moon” swales and stone ridges to regenerate the soil. One of the farmers said that thanks to the techniques he learned from Tiigaalpa, he was able to produce sorghum in a part of his land which was highly degraded and unproductive and where “even weeds could not grow before”.
Another farmer used a wire fence to protect 3 hectares of his land in order to combine soil regeneration techniques with natural regeneration of the native trees, protecting them from domestic goats and cattle. He is now planting a living fence with thorny acacia trees next to the wire fence so that those trees can replace the wire when it rusts away.
Tiipaalga aims at regenerating 5 million hectares of degraded land by 2030. They also train hundreds of farmers in soil regeneration and income generating activities such as bee keeping and others. Learn more at: http://www.tiipaalga.org/portrait.html
Visite à Tiipaalga et des villages de Boalla, Komnogo et Dayagretenga
La caravane a passé la journée sur le terrain avec les associations Tiipaalga et NewTree, à une heure au nord de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, pour rencontrer certains des agriculteurs bénéficiant de leurs interventions agro-écologiques. Des étudiants et des représentants de Global Water Partnership, de l’INERA et d’Echo se sont également joints à nous. Nous avons visité des villages où des femmes formées par Tiipaalga ont construit des foyers améliorés, qui consomment moins de bois et réduisent les émissions de CO2. Traditionnellement, la plupart des femmes de la région cuisinent en utilisant trois pierres comme support pour leurs casseroles, qui ont une signification symbolique et font partie de la culture locale. Les foyers améliorés gardent les pierres comme support mais ajoutent une structure faite d’argile, de paille et de bouse de vache, ce qui améliore son efficacité et réduit les émissions de CO2, ainsi que le risque de brûlure. L’amélioration de l’efficacité a permis une réduction significative de la déforestation dans la région, et les villageois disent que la végétation naturelle a pu se régénérer. Toutes les femmes du village où la formation a eu lieu ont adopté les fourneaux améliorés, et l’innovation se répand rapidement dans les villages voisins.
Nous avons également visité des paysans appliquant des techniques telles que les trous de zaï, des ” demi-lunes ” et les cordons pierreux pour régénérer le sol. L’un des agriculteurs a déclaré que grâce aux techniques qu’il a apprises de Tiigaalpa, il a pu produire du sorgho dans une partie de sa terre qui était très dégradée et improductive et où “même les mauvaises herbes ne pouvaient pas pousser avant”.
Un autre agriculteur a utilisé une clôture métallique pour protéger 3 hectares de ses terres afin de combiner les techniques de régénération du sol avec la régénération naturelle des arbres indigènes, les protégeant des chèvres et du bétail domestiques. Il est en train de planter une clôture vivante avec des acacias épineux à côté de la clôture métallique pour que ces arbres puissent remplacer le fil quand il rouille.
Tiipaalga vise à régénérer 5 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030. Ils forment également des centaines d’agriculteurs à la régénération des sols et à des activités génératrices de revenus comme l’apiculture et autres.
Pour en savoir plus : http://www.tiipaalga.org/portrait.html